Chaque année, environ 100 milliards de vêtements sont achetés dans le monde dont une grande partie provient des grandes enseignes de prêt à porter que nous connaissons tous. Malgré ces chiffres affolants, une partie des consommateurs tournent le dos au prêt à porter et en particulier à la fast fashion pour se tourner vers le prêt à reporter. (Chiffres source : ADEME)

Le prêt à porter et ses conséquences

Le prêt à porter, et en particulier la fast fashion, se caractérise par un renouvellement sur toute l’année des collections de vêtements.

Les marques de prêt à porter produisent en très grande quantité avec des matériaux de basse qualité et une main d’œuvre délocalisée. Cette stratégie de production vise à produire à bas coûts pour pouvoir proposer des prix de vente relativement faibles. Ces prix accessibles sont un grand atout et permettent d’attirer beaucoup de consommateurs

Cette stratégie plaît à un grand nombre, cependant elle n’est pas sans conséquences. Elle cause de nombreux dégâts non négligeables.

Conséquences Humaines

Pour produire à des coûts toujours plus bas, les grandes marques de prêt à porter s’appuient sur une main d’œuvre très peu coûteuse qui provient des pays où les salaires sont parmi les plus faibles au monde (Bangladesh, Chine, Pakistan, Inde…).

Ces ouvriers travaillent dans des conditions précaires, avec des salaires insuffisants et avec des cadences et horaires très difficiles à tenir. Ces ouvriers travaillent aussi dans des conditions dangereuses avec des normes de sécurité quasi inexistantes. L’événement du Rana Plaza en 2013 le confirme bien. Une usine de textile s’effondre au Bangladesh, coûtant la vie à 1 138 ouvriers et ouvrières du textile. L’effondrement a été causé par l’entassement de milliers de personnes et de centaines de machines dans des bâtiments délabrés et construits rapidement sans permis.

Aussi, la production de textile et en particulier la production de coton utilisent un très grand nombre de produits chimiques. Ces produits chimiques sont la cause de nombreux cas de cancers détectés sur les travailleurs, notamment au Bangladesh et en Inde. Ces produits chimiques sont aussi reversés dans les eaux locales, rendant l’eau impropre à la consommation des habitants et causant ainsi de nombreux cas de malformations chez les nouveaux nés. (Plus d’informations : Les dessous de la fast fashion – ARTE)

Conséquences Environnementales

La production massive du prêt à porter ainsi que le renouvellement constant et toujours plus rapide des collections causent de nombreux dégâts sur l’environnement.

Le secteur du textile consomme de manière importante des matières premières telles que les combustibles fossiles utiles pour fabriquer le polyester, fibre très présente dans nos vêtements. Elle consomme aussi beaucoup d’eau. Le saviez-vous ? Il faut environ 2 700 litres d’eau pour fabriquer un t-shirt basique en coton et environ 8 000 litres d’eau pour fabriquer un simple jean.
(Source : Water Footprint Network)

Comme évoqué précédemment, la production de textile consomme beaucoup de pesticides et de produits chimiques néfastes à la santé et à l’environnement. On peut citer l’utilisation de métaux lourds comme le chrome dans la teinture ou de formaldéhyde, allergène utilisé pour rendre les vêtements infroissables.
(Source : Weebio.fr)

Environ 20% des déchets mondiaux proviennent des secteurs du textile et du prêt à porter. Le prêt à porter contribue donc à l’augmentation des déchets qui mettent du temps à se décomposer. Chaque année, un français achète en moyenne 9,2 kg de textile et de chaussures et seulement 3,2 kg sont envoyés dans les filières de recyclage.
(Sources : Close-The-Loop.be, ADEME).

Le prêt à reporter

Après ce que vous venez de lire, vous avez toutes les raisons pour passer au prêt à reporter.

Le prêt à reporter peut se caractériser par plusieurs concepts dont certains sont déjà très en vogue. Vous pouvez acheter des vêtements de seconde main, et ce, en passant par différentes plateformes digitales et même physiques. Des plateformes digitales sont dédiées à la vente en seconde main où sont mis en vente des vêtements de particuliers. Parmi celles-ci, on peut citer deux enseignes bien connues par les internautes qui sont Leboncoin et Vinted. Aussi, de plus en plus de sites de e-commerce de l’habillement proposent des marketplace où des boutiques indépendantes distribuent de la seconde main. Enfin, vous pouvez dénicher des vêtements de seconde main dans des friperies, boutiques physiques proposant uniquement de l’habillement de seconde main.

Enfin, le prêt à reporter n’est pas uniquement limité à l’achat, la réparation de vêtements en fait aussi partie !
Si vous ne le saviez pas, prolonger la durée de vie des vêtements de neufs mois permettrait de réduire l’empreinte carbone de 20 à 30%. Réparer ses vêtements c’est aider la planète mais c’est aussi sauver son vêtement préféré et faire de la place dans son dressing.
(Source : Waste & Ressources Action Programme)

Chez Les Réparables, nous nous engageons à lutter contre les conséquences sociales et environnementales de la fast fashion. Nous vous proposons de réparer vos vêtements abîmés, usés, troués, décousus ou déchirés. Pour cela, rien de plus simple ! Il vous suffit d’estimer le montant de votre réparation et d’envoyer votre vêtement à notre atelier en passant par notre plateforme digitale www.lesreparables.fr. Nous nous ferons une joie de lui donner une seconde vie pour encore quelques mois ou quelques années.